Fin du chantier à Goris – L’heure de la restitution

( Gaëlle Bardin – La Tribune de Vienne – 8 novembre 2013)

Mercredi 30 octobre, à la Maison de la Culture Arménienne de Vienne, l’équipe de Vienne-Goris et de ses partenaires ont établi avec les jeunes qui ont participé au projet, le bilan du chantier effectué ces dernières années dans l’église du Vieux Goris et qui s’est achevé cet été.

Les jeunes impliqués dans le chantier de rénovation de l’église troglodyte, située dans la ville jumelle de Goris, ont rendu compte de leur travail devant les élus et partenaires. Un diaporama des chantiers 2013 a permis à chacun de mieux saisir ce qu’ils ont vécu.
Tout a commencé en 2010, avec la rénovation de cette église du Vieux Goris. Un projet réalisé en collaboration avec l’Organisation Terre et Culture et soutenu par la Ville de Vienne, la Région, le Conseil général, ainsi que la Communauté d’agglomération du pays viennois, la Fondation Bullukian et des donateurs privés.
Du 28 juillet au 4 août dernier, plusieurs jeunes de la région ont fait le voyage à Goris, afin de poursuivre les objectifs de coopération et finir de réhabiliter cette église, monument historique et de culte qui s’inscrit dans la revalorisation de tout un quartier de la ville. L’autre objectif, consistant à tisser des liens entre les jeunes des deux pays, a été brillamment atteint grâce à l’hospitalité des familles, les animations organisées par le Centre culturel francophone de Goris et la participation de 5 jeunes arméniennes à un chantier viennois. Du 12 au 20 juillet 2013, elles ont en effet contribué au chantier d’aménagement d’un espace paysagé de la montée Bon accueil. S’était jointe à elles une dizaine de Viennois ayant participé aux chantiers de Goris.
Autre action d’ordre plutôt économique et agricole : la réalisation d’une micro ferme située dans la ville d’Achtarak. Une action menée suite à la rencontre avec Khatchik Vardanyan, membre d’OTC Arménie, qui a fait part de son projet visant à créer des activités pour les jeunes de la ville qui sont en proie au chômage. Cette mission humanitaire a pu renforcer la cohésion des jeunes, tout en apportant une expertise technique en sollicitant les compétences du lycée Agrotec et de Martial Gonin, agriculteur isérois.
Mais les projets de coopération ne s’achèvent pas : si cette fin de chantier réjouissante est une page tournée, le livre reste ouvert sur de nouvelles aventures à venir.