Le CIEM s’envole pour l’Arménie

( D. J. – Le Dauphiné Libéré – 20 août 2012 )

Le Centre Intercommunal d’Education Musicale prend goût aux rencontres musicales avec des pays étrangers.
Une trentaine de musiciens, sous la direction de Françoise Thaize Tournier, le président Daniel Grenouiller et Nathalie Maghakian (membre du conseil d’administration), ont pris l’avion, hier, pour l’Arménie.
C’est un concours de circonstance qui a permis aux jeunes musiciens de franchir les frontières de l’hexagone. L’idée est venue du potentiel de l’orchestre du Ciem qui, par l’expérience “jumelage” en Hongrie en 2009, a ouvert une voie pédagogique à la pratique instrumentale collective en école de musique.
L’autre idée des responsables était que la musique leur permette une rencontre avec une autre culture.
Avec l’aide du maire de Vienne, Jacques Remiller, de la Maison de la culture arménienne de Vienne et de Nathalie Maghakian, le projet a ainsi été proposé aux famille.
Le budget pour le déplacement étant très lourd, de nombreuses structures ont été sollicitées pour en obtenir des aides (département, CAPV, Région Rhône-Alpes, fondations diverses, projets pour les jeunes …), l’autre critère permettant la concrétisation était l’engagement des jeunes. En totale autonomie, de nombreuses actions menées durant l’année scolaire (vente de cartes de voeux, pâtisseries, paniers garnis et participation à un vide-grenier) ont permis de récolter une somme tout à fait honorable.
Durant la fin de la semaine dernière et encadré par ses professeurs, l’orchestre a peaufiné son répertoire qui s’étale de la Renaissance au Contemporain. Le chant n’est pas écarté et y trouvera toute sa place lors des prestations.
Bien sûr l’Arménie fera l’objet d’une grande découverte pour les 32 musiciens, mais surtout ils rencontreront le “seul” orchestre de musique traditionnel du pays. Avec eux, ils partageront trois concerts dans la capitale Erevan mais aussi à Sissian et à Goris, ville jumelée depuis 20 ans avec Vienne.
“Ce projet a pris forme grâce à la confiance et à la persévérance de chacun des partenaires. L’énergie déployée par les enfants est extraordinaire”, conclut Françoise Thaize-Tournier.